07/04/2011
Volume sonore
J’ai toujours eu quelques problèmes avec le bruit et les sons reproduits avec un très fort volume, ils mes gênent, je les abhorre, ils m’énervent. A cause de leur bruit, j’ai nommé deux appareils du quotidien « machines de l’enfer » car j’imagine que si ce dernier existait, elles s’y amasseraient : le réveil en mode buzz et l’aspirateur. J’ai hais les bip bip stridents et aigus du réveil, je les trouve inutiles car plus que me réveiller ils me mettent de mauvaise humeur, peut-être car même adolescent, je n’ai pas eu besoin de ce bruit pour me lever, le léger toc-toc sur la porte que ma mère effectuait me suffisait. Pour l’aspirateur, c’est une autre histoire, je pense que je le déteste car je l’ai connu trop tard, notre première rencontre a eu lieu lorsque j’avais 19 ans, ainsi je n’ai jamais pu m’habituer à son inutilité, son bruit me paraît trop élevé pour le travail qu’il fait, j’ai d’ailleurs la même réflexion lorsque je me sèche les mains ou les cheveux avec l’appareil électrique dédié. Dans la même veine, le bruit de la trotteuse des horloges murales peut m’empêcher de dormir si cette dernière se trouve dans ma chambre à coucher, ici plus que le tic-tac, ce qui m'exaspère est sa régularité, toutes les secondes, l’une après l’autre, le tic-tac est là, tic-tac, il ne s’arrête jamais, jamais plus ! Pire c’est qui est vraiment problématique car personne ne l’entend jamais, c’est le tic-tac des montres, si des montres qu’on met au poignet, en plein milieu de la nuit, si je me réveille et je l’entend, je n’écoute plus que ça, il m’obsède, il rempli ma tête, je suis obligé de l’étouffer avec un oreiller ou carrément le faire sortir de la pièce. Paradoxalement, certains bruits lorsque leur volume n’est pas trop important, une voiture qui passe, deux personnes qui parlent ne m’empêchent pas de dormir, ils me rassurent même, car je me sens dans un endroit qui vit.
15:44 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)
06/04/2011
Les colocs 2
La semaine dernière, il a fait beau, une petite vingtaine de degrés au soleil, ils ne méritaient pas l’affolement de masses, ni la sortie précipité des polos, des shorts et des mocassins. Mon voisin a cependant décidé d’enlever les paravents de sa tente et prendre un café sur sa terrasse, fait étonnant, il portait une chemise qui devait le protéger bien de la fraîcheur car elle était à carreaux, étrange me suis-je dit, jusqu’à ce que j’entrevois qu’il n’avait pas de pantalon, seulement un slip, il faut pas trop changer les habitudes !
08:11 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)
05/04/2011
Courte vie
Je lisais la tristement commune histoire de deux jeunes hommes virés de chez eux parce qu’ils sont homosexuels et l’aide que l’association le Refuge à Montpellier leur a apporté. J’aurais toujours du mal à comprendre pourquoi on vire de chez lui un enfant gay alors qu’on ne jette pas à la rue celui qui aime le steak tartare. Pour moi qu’un homme admette qu’il aime les hommes c’est aussi important et pertinent que quelqu’un qui avoue aimer le canard confit ou Zola, mais là je radote et je m’égare. L’association dont les objectifs sont bien plus larges que le simple accueil de jeunes homosexuel(le)s en situation précaire met très en valeur la communication, soit envers le publique contre l’homophobie, soit envers soit même pour accepter pleinement son homosexualité. Il ne serait pas étrange de s’apercevoir que cette dernière est plus importante que le coup de pouce matériel. Il sera toujours plus simple d’aider quelqu’un qui a un besoin matériel, nourriture, habits ou logement qu’un jeune avec des problèmes d’acceptation et/ou d’estime de soi, une légère malnutrition ou le froid ressenti lorsqu’on passe des nuits à coucher dehors se résolvent avec un bol de soupe et un toit sur sa tête, mais anéantir des années de maltraitance psychologique avec un coup de bâton magique c’est illusoire. Ce travail est de longue alène, il doit se mener sur deux fronts, tout d’abord la guérison du mal fait et puis la prévention de ce dernier. Pour le premier cas des séances chez le psychologue ou un conseiller peuvent aider à délier les tabous et les fausses croyances, après je dirais qu’une plongée dans le milieu gay associatif ou festif peut être bénéfique pour s’apercevoir que les gays ont des vies plus ou moins simples ou compliquées mais avant tout normales. Selon moi le mimétisme a toujours une influence positive lorsqu’on cherche ses repères, je pense que c’est d’ailleurs pour cela qu’un hétéro n’a pas de mal à s’identifier hétéro, toutes les représentations qui l’entourent reflètent sa réalité. Pour prévenir l’arrivée de ce mal, le travail est plus, beaucoup plus long car il s’agit en général de reconstruire la vision de l’homosexualité chez les hétérosexuels, cette dernière est malheureusement teintée de clichés (les folles, le VIH/SIDA, la pédérastie, la sado-masochisme…) qui ne se laissent pas oublier facilement dans la mémoire collective des hétérosexuels. A mon avis la façon la plus simple de présenter la communauté gay est telle qu’elle est, c'est-à-dire aussi diverse (hors milieu, lesbiennes lipstick ; butch, bears, beurs, asiatiques, SM, latex, gym queen, danseurs, postiers, ouvriers PD-G, jeunes, vieux, parents, fêtards, coincés …) que la masse hétérosexuelle car tous les modèles gays distinguables trouvent leur symétrique hétérosexuel. Lorsque nous, tous les homosexuels serons enfin intégrés dans la vision générale du monde, le Refuge et d’autres associations comme SOS Homophobie n’auront plus lieu d’être, je ne peux leur souhaiter qu’une courte vie.
11:45 Publié dans Idées | Commentaires (1)
04/04/2011
Le lien du lundi XVI
Ils sont 11, je sais pas ce qu'ils pourraient faire ensemble ou séparés ou sans chaussures, Merci Dirk Bikkembergs
12:27 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)
01/04/2011
Olivera
Olivera était son nom et portait une coupe militaire, il était à ranger dans la catégorie des cancres sans espoir, il m’aimait bien ou du moins il aimait bien me parler et m’embêter gentiment, il a quitté l’école avant la fin de cette première année et depuis j’ai dû le croiser trois ou quatre fois dans la rue. Il me disait à chaque fois que pendant toutes les années d’études que j’allais faire, lui, il allait travailler et deviendrait riche bien avant moi. Il était beau garçon à cause de son age car il avait redoublé une ou deux fois, nU jour, il m’a demandé de tâter le contenu de la poche de son pantalon à travers le tissu, j’y ai ressenti une balle mole et chaude qui se laissait difficilement aplatir, lorsque je lui ai demandé de la sortir de sa poche pour me la montrer, il n’a pas voulu et il m’a laissé croire que j’avais caressé un de ses testicules. L’idée ne m’a pas choqué, j’ai même eu envie de le retoucher, va savoir pourquoi.
04:55 Publié dans Emois | Commentaires (1)