24/02/2011
Relevé
Dans cette station balnéaire hors saison tout était parfait pour se reposer, la plage étant vide le soleil et le sable remplissaient l’espace abandonnée par les touristes. Même étant sûrs que nous ne pourrions pas faire la fête tel qu’on aurait pu le souhaiter, nous avons décidé d’aller au Pincante, bar-boîte gay qui ouvrait tous les jours à partir de 23 heures. A notre arrivée, le personnel était plus nombreux que les clients, un air de lassitude se sublimait dans l’ambiance. Un écriteau annonçait un show de strip-teaseurs dès minuit tous les jours, la soirée ne serait donc pas gâchée. Quelques minutes avant minuit nous avons remarqué la présence de deux garçons, leur corpulence et morphologie ne laissaient de place au doute, on allait les voir moins habillés d’ici peu. Quinze minutes après un garçon est sorti de la réserve-vestiaires, il portait un boxer noir et arborait une belle érection, pas comme on peut l’imaginer au premier abord visible sous son boxer, non son sexe pointait et s’exposait à la vue de tout le monde. Ainsi présenté, il est monté sur le bar pour y marcher, ce qu’il faisait ne peut en aucun cas être qualifié de danse tellement c’était simple et arythmique, lorsque son érection commençait à diminuer, il rangeait son outil, le caressait quelques instants et un fois en forme il l’exhibait fièrement, à l’issu de son spectacle, il est allé au fond de la salle où il a enfilé un pantalon. Pendant ce temps, un deuxième marcheur déguisé en cow-boy habillé d’un slip Unico ne couvrant que la moitié supérieur de ses fesses et chaussant des santiags a commencé à faire des tours sur le bar, son déhanchement était légèrement plus sensuel que celui de son collègue, il arrivait à maintenir une solide et visible érection à l’aide d’un cockring, ce garçon fier et sûr de son matériel est descendu et est venu me montrer de très près qu’il savait « danser » ou mieux dit faire bouger sa queue de droite à gauche grâce à ses hanches. En se retirant, il s’est approché encore plus de moi et a mis, tel un cow-boy, ses mains à côté de sa bite sur l’élastique de son slip et a dit en regardant d’un coin d’œil son instrument: "una propinita"*
*NDLR : una propinita = un petit pourvoir
16:09 Publié dans Anecdote, Gay, Mes petits plaisirs, Voyage | Commentaires (0)
23/02/2011
Peintre au gros pinceau
Après avoir fini les gros travaux dans la cage des escaliers et la chambre adjacente, nous devions nous attaquer à la peinture. Soucieux des tous les coûts que cela pouvait engendrer, nous avons choisi de le faire par nous même et pour économiser plus, nous allions même donner une chance au producteur local qui facturait le litre de peinture moins chère que ses concurrents issus des multinationales. Arrivés à sa petite échoppe, nous avons été accueillis par un charmant jeune homme, ses magnifiques yeux clairs ressortaient dans son teint légèrement hâlé, la chaleur inhérente à son entrepôt l’obligeait à déboutonner sa chemise marron à carreaux pour laisser apparaître un torse musclé, ferme et pileux qui m’a fait tourner la tête. Son discours sur les qualités de sa peinture et la myriade de couleurs qu’il pouvait nous préparer, m’obligeait à le regarder dans les yeux à suivre le mouvement de ses lèvres et in finie à m’imaginer plonger dans ce torse virile, poilu et brillant de sueur. Lors de la préparation de notre commande, j’ai pu me délecter en regardant les muscles de ses bras durcir lorsqu’il s’efforçait pour bien mélanger la préparation. Même si elle a dû durer longtemps, j’ai été déçu de ne pas pouvoir continuer à le regarder lorsqu’il nous a remis notre pot de peinture marron. Je regrette de ne pas être retourné lui dire que nous avons eu un problème avec son produit, il n’avait pas bien mélangé les pigments, je me plais à croire qu’il n’a pas bien fait son travail a cause de mes regards pleins d’admiration.
15:57 Publié dans Emois | Commentaires (0)
21/02/2011
Boris Boillon nu en diplomatie
Grâce au vraiment futiles informations proposées par Yahoo.fr, j’ai appris ce qui semble être une autre crise diplomatique en ce début 2011. Encore une fois quelqu’un n’a pas su dire les choses les plus vilaines de la façon la plus élégante possible. Selon ce que j’ai pu comprendre, le nouvel ambassadeur en Tunisie a répondu d’une façon très abrupte aux questions qui lui étaient posés par des journalistes et les preuves existent en vidéo. Il a eu tort, il n’a pas accompli son rôle de diplomate en utilisant ses gros sabots pour se défiler du feu des journalistes. Mais ce qui fait que cette crise est encore plus ridicule, ce ne sont pas les reproches sur son manque de tact et de flegme mais l’importance donnée à la fameuse photo.
M. Boillon a exposé son beau corps musclé et bronzé à l’objectif d’un photographe et grâce à la mémoire infaillible de l’Internet elle a refait surface. La photo digne des vacances à la plage de monsieur tout le monde, le montre en maillot de bain souriant sur fond de ciel et mers bleus, quelle impertinence ?! Le seul scandale que je vois dans cette photo est pourquoi quelqu’un ne m’avait pas averti avant que la France possédait un diplomate qui pourrait la représenter sans honte dans un défilé de sous-vêtements de haute couture italienne ! (Pour garder ses liens avec des activités à l’étranger). Je ne vois pas en quoi cette photo est la goutte qui a fait déborder le vase. Sous prétexte que dans la culture du nouveau pays de l’ambassadeur la nudité partielle n’est pas très bien vue, il n’aurait jamais du prendre cette photo ? Autant, un ambassadeur doit faire attention à ce que sa vie et son comportement actuels ne soient pas en désaccord avec les mœurs, us et coutumes du pays qui l’accueil. Autant le pays d’accueil doit comprendre et respecter que les ambassadeurs ont eu une vie passée dans d’autre contrées où ces derniers sont différents. Haro sur lui pour son manque de tact. Haro sur ses fustigateurs pour s’accrocher à une futile différence culturelle.
17:08 Publié dans Idées | Commentaires (0)
Lien du lundi X
Lorsque je l'ai vu ici, je me suis dit qu'il n'était pas loin des ses années de gloire là, qu'il est beau ce Lukas Ridgeston !
00:41 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)
18/02/2011
Cio-Cio San et son diamant dans la soupe
Son histoire est tellement connue qu’il est impossible de ne pas savoir qu’elle se tue délibérément elle-même à la fin. C’est triste, tout le monde le sait, c’est pour cela qu’on s’y précipite à chaque fois qu’elle est présentée. De cette soirée j’ai retenu 3 moments. Primo, pour la deuxième fois, j’ai remarqué qu’encore une fois, lorsque la cantatrice entame sont chant en coulisses, sa voit résonne avec un timbre obscur, ténébreux, séduisant et captivant à la fois, Deusio, lors de l’ultra connu air de Un bel di vedremo, j’ai eu l’impression qu’il tombait encore une fois comme un diamant sur la soupe*, il n’apporte pas grand-chose à l’histoire, il est là pour que la cantatrice excelle dans son art, pour qu’elle nous transporte et nous arrache des larmes et des frissons en chantant un des morceaux les plus émotifs du répertoire, dégoulinant de tristesse et d’attente non achevée. Tertio, c’est fou comme trois cailloux, une chaise et 20 mètres de tissus peuvent si bien habiller l’immense plateau de Bastille et les chanteurs.
*il est impossible de le qualifier de mouche tellement c’est beau.
17:48 Publié dans Opéra | Commentaires (0)