09/02/2011
Lapin rouge
S’il s’agissait d’un ours, son nom était Ours, si c’était un renard, je l’appelais Renardot, je n’arrivais pas à personnifier aucun des mes doudous ou peluches, même pas mon préféré, un lapin Duplo que, selon ma mère, mon père a ramené des Etats-Unis d’un voyage professionnel lorsque j’était tout petit. Ce lapin a toujours été à mes côtés, j’ai dormi avec lui jusqu’à l’âge de 10 ou 11 ans, il a était au centre d’innombrables disputes avec ma sœur, il m’a accompagné partout en voyage. Il a fait son dernier voyage de jeunesse avec moi à la plage. Un jours après être passé l’après midi à barboter au bord de la piscine, je l’ai cherché dans la chambre et il n’y était pas, la tristesse m’a envahi, je l’avais perdu pour toujours à cause de ma foutue obsession de l’avoir toujours à mes côtés. Je l’avais perdu, quelqu’un avait peut être volé une lapin rouge qui perdait régulièrement le pompon blanc faisant office de queue, j’ai passé tout ma soirée à me souvenir de lui et à faire mon deuil d’enfant. Le lendemain, sans trop d’espoir, nous avons attendu la femme de chambre pour savoir si elle ne l’avais pas vu ou pris par erreur. Selon se dires, il avait dû partit avec les draps dans le conduit de la buanderie de l’hôtel. Armés des informations qu’elle nous a proportionnées nous sommes partis à sa recherche, la responsable de la blanchisserie, nous a dit qu’elle n’avait rien vu, ce qui a anéanti dans moins d’une seconde mon dernier espoir de le retrouver. Attristé, les larmes aux coins des yeux, elle m’a réconforté en expliquant que le condit du linge sale contenait plus de 3 jours de draps donc s’il y était prisonnier, il ne sortirait que 2 ou 3 jours plus tard. Le croyant volé vraiment tant il était précieux pour moi plutôt que perdu, on est repartis. Deux jours plus tard, la réception nous a donné un message de la part du services de blanchisserie nous demandant de nous y rendre, j’ai su à ce moment qu’elles l’avaient retrouvé, que personne n’avait volé Lapin que je pourrais continuer à inventer des histoires avec lui, mais avant tout que c’était son dernier voyage. A notre retour de vacances, pour le protéger de toute péripétie ultérieure j’ai décidé de le ranger dans une vitrine d’où il me regarderait grandir et où je le verrais à chaque fois qu’un souvenir d’enfance referait surface.
16:26 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)
07/02/2011
Lien du Lundi VIII
J'ai une bonne raison pour faire du vélo.
00:05 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)
04/02/2011
Soirée théâtre au Goldener Spiegel
Deux touristes viennent de rentrer dans un bar du quartier gay de Vienne, Autriche, ils commandent un Coca-Cola et une pinte de Bière. Ils se posent au bar, sur les tables et les banquettes plusieurs hommes d’un certain âge entourent deux ou trois jeunes, au bout du bar il y a une salle avec une table de billard, quelques garçons bien habillés et musclés y jouent, l’un parmi eux se dirige vers le bar. En le voyant arriver, un des touriste le balaie des yeux avec concupiscence, il s’adresse à ce touriste.
-Es gibt ein Problem?
-Ein?
-Sprechen Sie Deutsch?
-Nein, English
-There’s a problem?
-No, Wyh did you say that?
-You stared me?
-Non, I was just looking arround
-He’s your freind?
-Oh, yes, he’s my boyfriend
-That’s a bad new, because if you want, I have a big dick, we can fuck
-Sorry?
-I like you, we can fuck in the bathroom, I got a big dick
-Euh, non thanks.
-keep my beer, please
-…
-I need to pee
-Can I ask you something? Are you a rentboy?
-Yes!
-ah I didn’t know this bar has this kind of services, only because I’m curious, can you tall me your fares?
-80€ for a blowjob, always with condom, here at the bathroom, 100€ if you want to go to the hotel
-and if I want to fuck with you?
-It depends on what you want to do …
-Business is good In Vienna?
-If you’re good looking end clean there’s no problem…
Un des garçons qui jouait au billard sort de la salle et parle à l’oreille du prostitué. Ce dernier s’empresse de dire au revoir aux deux touristes, ils vident leurs verres d’une traite et fuient du bar. Ils comprennent pourquoi sur l’annonce du bar c’est écrit « Pour les garçons et ceux qui les aiment »
PS. L’anglais utilisé n’est certainement pas du Shakespeare, mais il reflète bien la situation.
15:11 Publié dans Anecdote, Gay, Voyage | Commentaires (2)
02/02/2011
Rusalka interdite aux moins de 18 ans
Prague est un vrai décor de cinéma, ses ruelles, ses grandes avenues et son château surmontant sa colline ne laisseront mentir personne. Comme dans les films tout est possible, trouver les deux dernières places de première catégorie pour aller voir Rusalka, l’opéra national tchèque, la veille de la représentation du samedi affichant complet n’a pas été très difficile. Nous voici, deux touristes arrivés très tôt au spectacle, ce qui nous a permis d’admirer longuement la beauté du théâtre avant de débuter le concours « qui est le plus beau mec de la soirée » où nous étions, bien évidement, hors concours. Le russe bodybuildé qui est venu pour faire plaisir à sa conquête a trop de muscles, les garçons heureux en couple jouent un peut trop leur diva, le touriste anglo-saxon pourrait mieux s’habiller, on ne trouve personne, d’un coup au troisième balcon un magnifique jeune homme blond vénitien s’est penché pour scruter le parterre, son visage rond aux trait fins, sa coiffure d’écolier, son pull bordeaux sa chemise blanche et son pantalon sombre à pinces lui confèrent un air sage qui lui attribue les points supplémentaires pour gagner le trophée du plus beau mec de la soirée. Charmés par ce spectateur, nous remarquons que le spectacle allait commencer d’une minute à l’autre.
Rusalka, c’est l’histoire de la petite sirène version originale dramatique, habituellement il est joué avec une mise en scène empruntant les codes des contes de fées, ainsi il peut être vu et compris même par les enfants qui regorgeaient dans cette salle. Dès la levée du rideau l’absence de décor nous a surpris, seulement 3 petits bassins d’eau ouverts sur le plateau étaient visibles, image certaine du fond du fleuve où les ondines devaient se trouver. A l’apparition des premiers personnages nous sommes restés scotchés lorsque ces sirènes du nord vêtues de robes amples ont commencé à chanter et danser voluptueusement, se mouillant et glissant sur scène, la musique semblable à celle accompagnant les filles du Rhin chez Wagner a amplifié l’image sexuelle qu’elles renvoyaient. Puis est venue l’apparition de Rusalka, fille rebelle rêvant d’une vie ailleurs, avec elle l’air tristement pathétique de la Lune et un garçon décoratif seulement habillé d’un mini boxer couleur chair, j’avais l’impression que sa seule fonction était de charmer le publique sensibles aux larges épaules et aux abdominaux bien dessinés. Le spectacle a continué jusqu’à la fin du premier acte, envoûtés par la beauté de l’épuration du décor, par la gestuelle précise et efficace des acteur-chanteurs, nous nous sommes dirigés vers le foyer. A notre retour, une nouvelle surprise nous attendait à notre place, le strapontin à notre côté occupé antérieurement par l’ouvreuse accueille les belles fesses du « plus beau mec de la soirée », nous avons pu le dévisager longuement pour bien le conforter dans son titre. Maintenant, nous attendions tout au deuxième acte, l’apparition du ballet des noces ne nous a pas déçu, elles totalement couvertes par leurs tenues, eux portaient une veste dont le but était clairement de laisser apparaître et magnifier leur pectoraux et leur muscles abdominaux, doublement fascinés, la musique nous a conduit jusqu’au jubilations macabres d’une sorcière sans âme à la fin de cet acte. Le deuxième intermède nous a permis de réfléchir sur cette mise en avant permanente de l’anatomie masculine, mais troublés par la vue du vainqueur de notre concours, nous ne parvenons pas à trouver une théorie valable. Tout au long du dernier et troisième acte, nous attendions secrètement un déroulement joyeux qui n’est pas arrivé heureusement. Prisonnière de ses choix, Rusalka échoue son mariage et doit en affronter les conséquences, vivre seule et froide loin de son prince charmant et de sa famille qui ne peut plus l’aimer.
Postface : j’ai appris que dernièrement l’opéra d’Athènes et de Nice ont créé un version de Rusalka où le prince est ouvertement homosexuel et elle est l’incarnation des désirs homosexuels du prince, peut être cette mise en scène pragoise devait être lue depuis cette perspective…
16:48 Publié dans Anecdote, Gay, Opéra, Voyage | Commentaires (0)
31/01/2011
Lien du Lundi VII
David Luis a été sauvé du puits. Nous sommes heureux.
00:53 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)