13/12/2010
L’anneau du Nibelung, Prélude, L’or du Rhin, 1/4
Après une heure quarante minutes où les péripatéticiennes hambourgeoises ouvrent le chemin des dieux Muclors menacées par une fronde de géants maçons syndiqués kidnappeurs qui les pousse à se promener au fin fond d’une grotte mystérieuse à la recherche de deux objets avec des super-pouvoirs. On entend une voix peu commune (une contralto, c’est étonnant au milieu de toute les autres sopranos de la tétralogie), au début, on ne sait pas d’où elle vient, mais elle envahit le théâtre, le silence déjà religieux s’intensifie pour écouter et sentir le passage de la sagesse, cette voix qui prédit la fin des dieux et les conjure de bien agir enchante, envoûte, enivre jusqu’à sa disparition, sa performance couvre l’orchestre ou du moins oblige le cerveau à filtrer la musique pour ne discerner que la voix. En dépit d’avoir traversé le plateau sur toute sa longueur, elle était ailleurs dans ce monde de prémonitions au dessus de tout le monde, même du Dieu des Dieux.
Peu de temps s’écoule, le rideau se ferme en cachant une échelle de Jacob décorée d’une cinquantaine d’hommes vêtus de caleçons et marcels blancs. Les applaudissements se font ressentir dans cette nuit de la première. Erda, le spectre passant, en a reçu plus que tous les autres, surtout plus que le metteur en scène qui a accueilli quelques huées habituelles du publique de Bastille.
La suite, c'est tout de suite
12:00 Publié dans Anecdote, Opéra | Commentaires (0)
10/12/2010
Neige, souvenirs et bleus
Là où j’ai grandi, la neige est un évènement très rare, elle est tombée sur la ville 2 fois dans les derniers 450 années, pourtant on peut la voir presque tous les jours sur les sommets des volcans qui ceinturent la ville. Il m’a fallu atteindre l’hiver 2003 pour pouvoir me confronter à la vraie neige dans le massif de la Chartreuse. Un samedi après midi, un gars qui était avec moi en classe prépa m’a proposé de m’y amener pour non seulement la voir sinon la sentir, s’y imprégner, la manger –par inadvertance-, c’était beau, je m’attendais mieux. Mon plus beau souvenir de neige, se trouve quelque temps plus tard, on était allé au théâtre voir une pièce, je crois de Margueritte Duras, elle n’a pas heureusement duré long temps –car on s’ennuyait ferme- peut être une heure trente. Pendant ce lapse de temps la ville s’est couverte de 40 cm de neige, ce que je n’avais jamais vu ! Quelle fut ma surprise, j’étais sur nuage de neige poudreuse fraîchement tombée, j’ai rallongé le plus possible mon trajet de retour pour déposer mon empreinte et apprécier la neige se compacter sous mon poids. Hier, après la pagaille les 7cm de neige qui ont battu la capitale, une plaque de verglas déposée sous mes pieds m’a obligé à la réchauffer en m’asseyant sur elle en moins d’une seconde.
12:05 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)
09/12/2010
Wiener Würstchen
Au détour du ring extérieur de Vienne, pas très loin du MuseumsQuartier se trouve le Sportsauna un petit endroit très convivial. Il a les même équipements que les établissement de ce type peuvent offrir. Les photos de jolis hommes dénudés aux muscles suffisamment développés qui décorent les couloirs et les cabines sont prises sur Internet ou du moins j’y les avais déjà vu. Le but principal de ma venue, contrairement à ceux qu’on peut penser était me réchauffer et me reposer, j’avais déjà longuement arpenté la ville sous la pluie et le vent, je voulais donc un endroit sec et chaud. Une fois installé placidement dans le hammam, j’ai remarqué que le show venait de commencer. L’homme assis devant moi n’était visiblement pas là pour profiter de la chaleur humide ambiante pour se détendre et désintoxiquer sa peau. Je me suis donc dit, regardons cette parade mêlant ce beau brun musclé au petit blond viennois qui lui faisait face. Au début, je ne me trouvais pas loin du jeun blond, j’avais une vue imprenable sur la musculature du prédateur, d’un coup je l’ai vu écarter les jambes puis cacher son sexe avec ses deux mains pour faire saillir légèrement ses biceps et ses pectoraux. En suite, il a pose une mains sur son genou puis il a soulevé une jambé et a posé le pied sur le bord du banc ou il était assis, il s’est légèrement mis de côté et a enlevé la main qui couvrait sa virilité. J’avais une vue intégrale de son sexe décalotté, dressé pointant vers le ciel où il devrait amener la personne qui s’en occuperait. De mon côté, le petit viennois, se reposait comme si rien ne passait. L’autre voyant que son produit d’appel ne fonctionnait pas a décidé de passer à la vitesse supérieure, il s’es levé et s’est dirigé vers la douche et a ouvert le robinet d’eau gelée qu’il a fait couler le long de ses magnifiques épaules, de son torse sculpté et ses jambes musclées, me montrant de plus près ce dard qui me fait encore frémir. Le blondinet a remarqué qu’il avait bougé et sembla le dédaigner. Exaspérer de ne pas attirer son attention, l’étalon, s’est assis entre lui et moi, je remarqué la chaîne qu’il avait à son coup où pendait une croix chrétienne pointant vers son entrejambe si peu pieuse, il a fait tout ce qui était dans son possible pour offrir sa marchandise à sa proie, sur un coup de folie je me suis permis d’y toucher quelque muscles et son organe, dans ma main, sa taille sa forme m’ai fait penser à un saucisson que j’aurais eu envie de manger en entier. A ce moment, la victime qui n’avait pas succombé à cette embuscade de provocations a quitté de l’hammam, lui et moi l’avons suivi, dès sa sortie, il a pris ses lunettes laissées à l’extérieur et est parti se doucher. Le supplicié dragueur s’est rendu compte que j’avais été le seul publique de son cirque et s’est retiré se reposer dans un des salons vidéo.
12:02 Publié dans Anecdote, Gay, Voyage | Commentaires (0)
08/12/2010
Au fil du ring - L’Anneau du Nibelung 0/4
Lorsque j’ai eu l’idée de faire ce blog, je me suis promis de ne pas faire de avis critiques sur ce que je voyais, écoutais ou lisais, je laisse cette tâche aux professionnels, pour pouvoir mieux critiquer les critiques après. Cela ne m’empêche pas de partager les moments forts et qui me marquent lorsque je me rends à l’opéra. Ainsi, je commencerai par un voyage en quatre escales le long du Rhin, un voyage entamé en mars 2010 et qui finira 16h plus tard en juin 2011. Je parle bien évidement du cycle du ring donné en 2010 et 2011 à l’Opéra Bastille.
J’ai découvert cet opéra, au printemps 2003 dans une diffusion à la télé du fameux Ring du centenaire une production décapante et romantique sous la direction de Pierre Boulez et la vision de Patrice Chéreau. J’avoue, je me suis endormi quelque fois cette première fois, j’ai quand même réussi à rester éveillé pendant suffisamment long temps pour être enchanté par cette œuvre d’art totale. J’en suis devenu fan. Des années plus tard, j’ai pu me procurer l’enregistrement CD de cette production, que j’ai dû écouter une douzaine de fois en entier (ce qui est déjà un exploit à chaque fois ce sont 16 heures de musique), parfois elle faisait office de BO pour la révision de mes examens lorsque j’étais en école d’ingénieurs ou de musique de fond (on peut pas qualifier la tétralogie de bruit de fond), ainsi mon subconscient l’a certainement écouté mieux plus de fois que moi-même. Quelques années plus tard au printemps 2009, pour une raison dont j’arrive pas à me souvenir, une journée ensoleillé, je suis passé devant la billetterie de l’opéra et j’ai vu l’affiche de la saison 2009-2010, et par magie, j’ai vu qu’ils allaient présenter l’Or du Rhin, sans chercher à savoir plus, je me suis précipité à l’accueil pour me renseigner, où j’ai appris que la façon la plus simple de se procurer de places était de les acheter sur Internet (j’étais pas prioritaire pour les abonnements et faire la queue le jour de l’ouverture des ventes au guichet c’est hors de question vu mon haine envers les queues), mais en plus la femme m’a appris qu’ils allaient présenter aussi la même année la Walkyrie et l’année suivante Siegfried et le Crépuscule des dieux. J’étais sur un petit nuage, j’allais avoir l’opportunité de voir de haut de mes 25/26 ans l’Anneau du Nibelung en entier. Si jamais je réussissais à avoir des places. Pour les deux premiers volets, je les ai eues sans problème, un peu tard mais je les ai eu. Pour ceux de la fin, l’expérience s’est convertie en exploit mais je l’ai surmonté. A l’heure ou je rédige ceci, nous (moi et chéri) avons déjà effectué la première moitié du voyage dont les escales seront commentées ultérieurement.
11:17 Publié dans Anecdote, Opéra | Commentaires (0)
01/12/2010
Et sa version olé, olé
Suite à la rubrique à propos
Si j'étais un slip : Je l’ai en tête, c’est un truc tout beau, mais je me souviens pas de la marque, il es là
un sextoy : Un harnais en H
Si j'étais un fantasme : à quatre pattes avec un homme qui me lime, une autre que je suce et qui me suce en même temps.
Si je devais faire l'amour avec un animal : Un supporteur en rut du PSG
Si je devais te dire quelque chose à l'oreille pendant qu'on fait l'amour : Tais-toi et gémis fort
Si j'étais Clara Morgane mais avec mon cerveau actuel : Je demanderai à tout les beaux hommes qui me regarderaient de m’honore immédiatement
Si j'étais une zone érogène : Un téton
Si j'étais un détail absolument irrésistible : Un biceps bien dessiné (ou tout autre muscle séduisant bien dessiné)
Si j'avais une morale sexuelle : Je la jetterais la fenêtre
Si je me réveillais demain sans pénis ni vagin : J’aurais encore un trou de b*l, donc tout va bien.
15:31 Publié dans Blog, Gay | Commentaires (0)