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11/01/2011

La presse, moi et ma gaytitude

J’ai une relation étrange envers la presse écrite, au fond de moi, j’ai pense qu’elle n’est jamais sérieuse même si, je la lis hâtivement, qu’elle ne mérite pas être conservée en dépit de mes collections de revues, que je pourrais me passer de ce qu’elle m’apporte alors que j’achète systématiquement au moins une revue par moi depuis à peu près 13 ans. J’ai eu mon premier contact avec ces étranges objets dans la salle d’attente de mon dentiste grand enfant ou jeune adolescent, je parcourais à chaque rendez vous plusieurs numéros d’Elle, Vogue et équivalent, je crois que je n’ai jamais lu le moindre article. Dans ma tête ces revues destinées aux femmes devraient regorger de beaux hommes pour les appâter, je les feuilletais et je m’attendait à trouver des visages viriles et des torses dénudés, rien, je n’ai jamais rien trouvé. Je n’arrivais pas à comprendre comment une femme pouvait lire un magazine où les seules illustrations étaient d’autres femmes ! Elles ne pouvaient trouver aucun plaisir !
Plus tard, étant un adolescent curieux par nature, j’ai décidé de m’intéresser aux revues pour garçon, spécifiquement Men’s Health, mon but bien évidemment était de lire la presse masculine et en aucun cas me délecter la pupille à chaque page (à cette époque le portfolio avec les femmes dénudées n’existait même pas) avec les exercice de musculation ou les publicités regorgeant de magnifiques hommes, cela était bien sûr un effet de bord, car j’achetais ses magazines pour les lire, chose que je n’ai jamais faite. Un jour, mon buraliste m’a demandé de patienter quelques minutes car il devait aller à la réserve chercher La santé des hommes, je me suis retrouvé à attendre au milieu des revues, d’un coup ma vue a été attirée par « l’interdit » une publication réservée au plus des 18 ans, qui comme par hasard affichait un bel homme musclé et dénudée en couverture. A son retour, lorsqu’il ma demandé si je voulais autre chose, je lui ai tendu cette petite revue format A5 tout en détournant le regard, je l’ai par la suite caché à l’intérieur de l’autre publication. Quel fut mon bonheur lorsqu’à mon retour, en délaissant le Men’s Health, je ai dévoré précipitamment cette autre petite revue, elle contenait tout ce que j’avais toujours cherché, des beaux hommes musclés dénudés, des articles sur la communauté et surtout des histoires érotiques entre hommes. Bien qu’en sachant pertinemment ce qui m’attirait et m’excitait dans ce magazine, je me consolait en me disant que c’était son côté interdit qui m’émoustillait, je pensais même que si les images des biches étaient destinés à un publique majeur, elles auraient eu le même effet sur moi ; fort heureusement quelques mois plus tard  pendant lesquels j’ai acheté religieusement ma nouvelle publication préférée et une autre du même acabit, j’ai me suis résolut à les lire et les regarder avec mes vrais yeux gays.

13:49 Publié dans Anecdote, Gay | Commentaires (0)

10/01/2011

Lien du lundi IV

Vraiment la seule raison de regarder les telenovelas est lui et lui-même, Jose Ron.

12:00 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

07/01/2011

L’ange aux ailes rouges

Ne connaissant pas Mathis le peintre, ma décision d’aller voir cet opéra s’est faite sur les deux têtes d’affiche que j’avais entendu dans un magnifique concert de lieds au piano en été, j’avais été envoûté par la qualité du chant du baryton qui puisait des nuances pouvant aller de la noirceur profonde à la clarté totale. Je m’étais donc dit qu’au pire des cas, il s’agirait d’un très bon concert. Honte à moi d’avoir ainsi pensé ! Tout le monde a adoré la mise en scène et mes yeux ses sont autant régalé que mon ouie. J’ai retrouvé exactement ce que je suis allé chercher, des nuances et des timbres de voix me faisant sentir et ressentir des émotions. Parallèlement, je ne pourrais jamais être contre ces mises en scène qui se débrouillent pour mettre en valeur le corps des beaux hommes qui sont à leur disposition à croire que la communauté des gens appréciant les beaux garçons a la main mise. Dans ce cas, un homme beau brun torse nu, vêtu d’un pantalon noir et d’une paire d’ailes rouges a orné plusieurs fois la scène détournant mon attention, fort heureusement, ces apparitions étaient justifiés et compréhensibles, ce qui n’est pas toujours le cas… ah oui, il y avait aussi la vue par transparence du Christ qui s’habille et déshabille, pourquoi pas.

11:58 Publié dans Anecdote, Opéra | Commentaires (0)

06/01/2011

Dédensifier le métro parisien

Je ne suis pas un grand fan des statistiques, je considère qu’on peut leur faire dire n’importe quoi, comme d’ailleurs à tous les autres indicateurs de performance. Cette après midi en surfant sur le net, j’ai vérifier une information qui me sautait aux yeux à chaque fois que je prends le métro et/ou je me balade sur Paris. Je constate que les arrêts de métro sont trop proche les un des autres. Qui n’a jamais préféré marcher une ou deux rues de plus pour gagner un arrêt ou une correspondance par exemple entre Opéra et Pyramides ou Chaussée d’Antin Lafayette ? L’information que j’ai trouvée (qui va dans mon sens) est celle mesurant la distance moyenne entre 2 arrêts : 548 mètres ! Ce qui veut dire qu’il y a des arrêtes distants de moins de 548 ! ( 200 ?! ou 100 ?!) et d’autres plus éloignées (~800m). Prenons un cas pratique, l’arrêt Hôtel de Ville est distant d’environ 750m de celui de Saint Paul, entre les sorties les plus éloignées, ce qui équivaut à 10 minutes à pied pour un touriste cherchant un bar joyeux dans le coin ou à 5 minutes pour une beau garçon en plaine forme connaisseur du quartier qui a hâte d’arriver chez son amant. S’ils devaient prendre le métro, cela leur prendrait 1 ou 2 minutes pour rejoindre le quai, environ 1,5 minutes d’attente, 1 minute dans le wagon et 2 minutes pour ressortir, autrement dit une consommation de 6,5 minutes !, un gain de 3,5 minutes (soit  35%) pour notre touriste qui fini dans un lieu de détente masculine ou une perte de 1,5 minutes (soit 30%) pour le parisien qui a dû se passer des préliminaire. Prendre le métro entre deux arrêts n’est donc pas forcement avantageux.

A mon avis la configuration du réseau du métro à Paris intra-muros répond à un besoin exprimé il y a deux siècles, en 1890 marcher 500m devait être un exploit vu les habits et la densité d’activités menées dans la rue. Actuellement, le contexte et le besoin ont changé et par conséquent la ville lumière devrait adapter son transport au XXIè. Le réseau devrait donc :

Se dédensifier : oui, oui et oui fermer au moins un arrêt sur deux dans Paris intra-muros. La distance séparant deux arrêtes devrait équivaloir à 20 minutes de marche (environ 1,5  km)

Cette mesure permettrait d’augmenter la vitesse moyenne des convois (elle est inversement proportionnelle au nombre d’arrêts) et donc diminuer le temps passé dans les transports. En suite, elle permettrait une densification du réseau au-delà du périphérique. En pensant aux externalités, elle apporterait une partie des 30 minutes de marche quotidienne nécessaire. Il reste un problème de taille, je ne peux pas apporter une réponse facile à la structure radiale du réseau, le choix a été mal fait dès le début maintenant, il faut assumer ou bien tout casser et tout recommencé.

12:03 Publié dans Idées | Commentaires (2)

05/01/2011

Je veux aller au travail

Lorsque pour se rendre au travail qui est inintéressant au possible on met 100 minutes à l’aller comme retour, il faut bien avoir une forte motivation pour ne pas sombrer dans la mauvaise humeur. A l’époque où cela m’arrivait ma motivation était « la vue ». Mon bureau n’avait pas une vue magnifique sur le tout Paris, plutôt sur un parking, il se trouvait au milieu d’un open espace sordide aux trois quarts vide. Au milieu de ce décor de film d’horreur, « il » se trouvait directement sur mon champ de vision, il était mon chef, un brave jeune homme, de père latino-américain et de mère européenne, il était d’une beauté unique due à ce beau mélange de gènes, les traits viriles d’un latino adoucies par des nuances européennes, un peau claire mais halée, des cheveux noirs et des yeux marron clair. Il ne lui manquait que 10 centimètres de hauteur pour être l’homme parfait. Je me souviens encore de la première fois où je l’ai rencontré, je devais m’entretenir avec lui, lorsque je l’ai vu, je me suis tout de suite dit « Ca va pas bien se passer, il me distrait, il est trop beau ! » et ça été vrai, dès que je le voyait, je balbutiais, bégayais, je matais. L’entretien s’est bien passé et j’ai eu la chance de bosser avec lui quelques mois. Pendant ce temps, je l’ai surtout vu porter de costumes à mon goût un peu grands pour lui, on lui pardonnait grâce à l’extrême minutie avec laquelle il faisait ses nœuds de cravate. Un jour, pour être plus précis, un Casual Friday, j’ai eu la chance de le voir porter un Levi’s 501 mettant en valeur ses belles fesses rebondies et un pull près du corps laissant apparaître des épaules musclés, tout ce qu’il fallait pour que je ne travaille pas ce jour là. Comme toutes les bonnes choses, un jour j’ai du changer de chef. Pendant un bon moment j’ai eu des femmes ou des hommes grassouillets, jusqu’à mon chef actuel, un grand gaillard de 1,90m pratiquant le volley-ball semi professionnel depuis 15 ans dont on devine la musculature puissante même à travers les costumes à bas prix qu’il porte. Ma seule hantise actuelle est de le voir un Casual Friday habillé d’un Levi’s 501 et d’un pull près du corps pour mieux imaginer ce que ses habits cachent.