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04/07/2011

Lien du Lundi XXIX

BEN GODFRE

08:33 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

01/07/2011

Agnotologie

Etudier l’ignorance elle-même, les moyens mis en œuvre pour la produire, la préserver et la propager et le but de cette discipline aux confins de la philosophie, la sociologie et l’histoire de la science. Contrairement à ce que l’on peu s’attendre augmenter le savoir disponible est un des moyens d’accroître l’ignorance du public. Par exemple, imaginons un sujet M, il souffre de symptômes E, son médecin traitant R lui suggère après auscultation qu’il pourrait s’agir d’une maladie du type S, la seule façon de connaître la vraie nature de la maladie et pouvoir la contrecarrer effectivement est d’effectuer des analyses et donc de rester dans le doute 96 heures. M étant consciencieux fait appel à ami de Mountain View pour s’éclairer sur  la maladie S, l’ami et les amis et connaissance de l’ami étant trop bavards, M se retrouve submergé d’informations qui ressemblent en partie à ce que le beau et gentil médecin R avait dit. Ainsi, M part à la rechercher d’autres symptômes inexistants, parcourt de fond en comble ses souvenirs pour trouver d’éventuels sources de contamination, doute sur la véracité des informations qu’il connaissait, croit que toutes les sources de contamination n’ont pas été recensés et que son cas été le premier, pire croit que les symptômes E ne sont pas dus à S mais plutôt à S’ bien plus grave que S. M se retrouve dans le doute total, sa joie quotidienne se transforme, le déprime, le fatigue et de nouveaux indices E’ apparaissent. M ne sait plus ce qui est plus grave E ou E’, R qui était censé appeler 72 heures plus tard pour confirmer S ne le fait pas, M désespère légèrement. M a fini par savoir trop et donc ne plus rien savoir à cause des connaissance multiples à la portée de sa main. 84 heures après le début du martyre, R appelle M en lui disant que E n’est pas la faute de S (donc S’ est aussi écarté)  qu’il s’agit plutôt de S’’ qui doit disparaître toute seule car elle est plus bête que méchante, M demande à R si E’ a quelque chose à voir avec S’’ et R répond que non, c’est la faute à S’’’ qui n’est pas du même type que S’’ mais a la même traitement : attendre que S’’ et S’’’ soient annihilés par mon système immunitaire.

30/06/2011

Ecrire

J’ai toujours aimé écrire, à l’école, du primaire au lycée, j’adorais les cours où l’on nous faisait raconter des histoires, une fois, dans l’équivalant du CE2, en racontant l’histoire d’un lapin astronaute, j’ai eu droit aux félicitations de la directrice de l’école, selon ma professeur l’écriture le valait. Puis, lors de ma deuxième troisième et ma seconde, j’ai dû écrire des histoires nouvelles, réécrire et moderniser les anciennes le tout pour améliorer mon français. Je me souviens d’un lamentable Nouveau Petit Chaperon Rouge et d’une histoire Poetienne, qui avait du bon, l’argumentaire de la passion-phobie, et du mauvais, certaines tournures de phrases n’étaient pas très correctes, elle mériterait dans l’ensemble une réécriture, pour l’améliorer et rajouter un côté gay-frienly auquel je tiens. Des années plus tard, lorsque j’avais trop de temps libre et je me dédiais principalement à écumer le web à la recherche de pages à connotation gay mais sans que cela saute aux yeux, autrement dit, sans magnifiques exemplaires masculins photographies plus ou moins habillés, j’ai découvert un forum où des écrivains du dimanche en herbe publiaient leurs histoires plus ou moins réussies, d’ailleurs très souvent moins. Cela m’a encouragé à travailler sur un ensemble de 6 petites nouvelles qui pourraient s’appeler la Création, elles sont à mon goût, très travaillés mais un peu sombres et codifiés, lorsque mon amoureux les a lues, il a fallu que j’explique certains détails pour que la compréhension soit totale. Puis, j’ai connu la joie de la lecture des blogs, chaque auteur a son style, certains sont crus, simples, recherchés ou anecdotiques. J’admire vraiment (et j’envie, j’aimerais tant écrire comme eux) la qualité de l’écriture de deux d’entre eux. Ainsi, chaque article que j’écris dans ce blog (y compris ceux du Lien du Lundi) est non seulement l’expression d’une idée mais aussi un exercice pour tenter d’améliorer mon style, pour rechercher une façon d’écrire à moi, le but ultime étant de reprendre un jour l’écriture de fictions dont non seulement le style mais aussi le contenu me manquent.

08:38 Publié dans Anecdote, Blog | Commentaires (0)

29/06/2011

Village ou ville

Lorsque j’ai découvert la capitale (française) des Alpes, j’ai eu un sentiment d’étouffement, comment pouvaient-on appeler cette bourgade au fond d’une cuvette « ville » ? 400 000 personnes (grande banlieue comprise) ne font pas une ville, à la limite un village et après y avoir vécu 5 ans, j’ai tous les arguments pour la qualifier de trou paumé, n’en déplaise aux locaux. Ce qui m’a obligé à la qualifier ainsi c’est son manque de solitude individuelle, par cette notion, j’entends que dans une vraie ville, même étant entouré de gens toute la journée, toute l’année, on est seuls et libres de faire ce qu’on veut car personne ne s’intéresse à soi. Ainsi, dans mon ancien trou, il m’était impossible de sortir sans croiser quelqu’un que je connaisse, bonjour par ici, bonjour par là, Qu’est-ce que tu fais ? Où tu vas ? et tout un tas de questions auxquelles on n’a pas forcement envie de répondre. Je croyais qu’en arrivant à la capitale, ce phénomène allait simplement disparaître, dans cette (mini)ville et dans sa région, il y a un nombre tout à fait décent de personnes pour ne pas croiser les gens qu’on connaît. J’ai eu tort de crier victoire trop tôt, certes le nombre de personnes que je croise a largement diminué mais, il n’est pas nul. Par exemple lui, je l’ai croisé deux déjà deux fois, d’autre gens que je devrais pas recroiser, je les retrouve par ci ou par là. Est-ce la preuve de la taille réduite de la capitale française ? Je ne sais pas, si cela continue je devrai la rétrograder, elle n’aurait plus le titre de ville et arborerait celui de joli grand village.

08:58 Publié dans Autres idées | Commentaires (4)

28/06/2011

Marchons, marchons !

500000 personnes étaient présentes, je ne les ai pas toutes vues mais je n’ai pas de mal à le croire contrairement au 36000 dénombrées par la préfecture. Si nous vivions dans un monde simple, j’aurais tendance à dire que ces 500000 personnes savent pourquoi elles sont venues et surtout pourquoi cette marche a lieu, en tout cas je le sais et je sais que je vais pour montrer que les gens avec une allure normale font partie aussi de la communauté gay, pour me rincer l’œil et prouver l’efficacité des bouchons d’oreilles offertes par la mutuelle des étudiants. Cette année quelque chose m’a dérangé (je suis convaincu que les années d’avant je ne l’ai pas vue), une partie du public ne venait pas pour revendiquer de droits égaux, ni pour montrer qu’en 2011 il est plus simple dans ces latitudes d’être homosexuel, ils ne venaient que pour sautiller à l’arrière des chars comme des adolescents attardés dont le seul rêve et de monter dans le char pour se sentir importants ! Comble de l’indécence, en dépit de l’avoir dit et répété plusieurs fois quelques festivaliers ont crié « Remettez la musique » lors des trois minutes de silence en hommage aux victimes du SIDA ! Malheureusement pour respecter ce silence, je n’ai pas pu leur crier « Ta gueule ! », même si j’aurais bien voulu. Mais bon, restons positifs, malgré ce désagrément, la venue de ces jeunes prouve qu’ils sont à l’aise avec l’homosexualité –contrairement à ce catholiques qui se sont protégés derrière la grille de leur église- et qu’ils n’ont pas peur d’être pris pour gays, surtout les jeunes hommes bien musclés torse nu qui sont montés étrangement sans problème sur le char, en continuant ainsi, un jour être homosexuel sera aussi banal qu’être amateur d’asperges.