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02/08/2011

Clichés libres et hanséatiques

Vrais

  • Les villes teutonnes sont calmes, vides et vertes. Elles ont été plus ou moins détruites pendant la Seconde Guerre Mondiale, le devoir de mémoire y est toujours présent.
  • L’omniprésence de l’eau dans une ville la rende belle.
  • Un lac bordé d’un parc et d’une ville : le parfait paysage
  • La cuisine dite « française » est chic partout.
  • La nudité est commune dans les saunas, même lorsqu’ils sont mixtes (horreur)
  • Les grands et beaux blonds sont  plus nombreux outre-Rhin.
  • Les blonds ont du succès auprès des bruns et vice-versa.
  • Les allemands ont du mal à faire tomber la chemise même en dansant dans un endroit chaud.
  • Schwule Feier ne veut rien dire, Gay Pride se traduit par CDS (Christopher Street Day).
  • Woglinde, Wellgunde et Flosshilde sont vraiment sorties d’un sex-shop de la Reeperbahn.


Faux

  • Les ports sont près de la mer.
  • Un port est une zone sordide et moribonde remplie d’entrepôts vides et vieillissants kidnappée par des syndicats.
  • La vue sur un port industriel est moche.
  • Tout le monde parle anglais
  • L’allemand est une langue moche à entendre
  • L’audace architecturale n’existe pas en Europe
  • Seulement à Paris les travaux castor existent et perturbent le RER
  • Le hamburger y a été inventé (A vu du nombre de restaurants proposant « Le meilleur hamburger du monde » )

 

08:34 Publié dans Anecdote, Voyage | Commentaires (8)

01/08/2011

Lien du Lundi XXXIII

Matthew Bomer est habillé, c'est pas grave

08:09 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

29/07/2011

Poésie fantasmagorique

La chaleur est accablante, les pièces vides se remplissent à travers les grandes fenêtres vitrées du paysage paradisiaque qui renvoie la mer, la baie et la ville. Mon temps libre se reparti entre la contemplation quasi divine de la mère, la relecture assidue de la seule bande dessinée où un homme blond et musclé a été dessiné torse nu uniquement une fois et le re-feuilletage répétitif de ce magazine gratuit d’une ligne aérienne nationale. J’aime regarder ce magazine, même si les articles bilingues encadrés de belles photos et de rêves de destinations lointaines ne m’inspirent pas la lecture, le seul intérêt réside dans cet article sur la peinture surréaliste de cette artiste que je ne connais pas. Je ne veux pas regarder les reproductions, les personnages filiformes et fantasmagoriques me font peur mais les situations irréelles attirent mon œil. J’ai dû faire passer ces quelques feuilles aussi vite que possible de centaines de fois pendant plusieurs étés d’affilé. Pourquoi cela me fascinait et m’intimidait, je ne le sais pas, je ne voulais pas m’y attarder de peur de faire de cauchemars la nuit et je voulais me plonger dans cet autre monde pour m’éloigner de la vacuité monotone de ces vacances.
Dix ou douze ans se sont passés, les images que j’avais malgré moi imprimé dans ma mémoire étaient poussiéreuses, au détour d’un couloir dans un musée d’art moderne dans lequel je n’avais jamais voulu aller, je me trouve face à face, je me sens absorbé par ce monde, par ces spirales, j’aperçois les couleurs et les motifs pour la première fois sans peur seulement la fascination d’un monde imaginaire et poétique est restée. Sept ans se sont encore passés avant de me rappeler ces souvenirs sur Remedios Varo et sa peinture.

08:24 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

28/07/2011

Alberto VI

Je ne me lasse pas de te voir. Ce petit short bleu caraïbe qui dévoile tes belles jambes aux poils dissimulés si difficiles à voir te va si bien. Cette fois ci, la marque du slip laissée sur la toile bleue épousant à la perfection le galbe du fessier complète le portrait parfait. Ton sourire aguicheur, ta barbe de trois jours et ta toison pectorale parfaitement taillée sont imprimés dans ma mémoire grâce à ta bise amicale. En cherchant à me rendre ma monnaie la proximité de ton souffle et la vue splendide de ton téton m’ont empêché de remarquer que tu as un ennemi : la personne qui t’a demandé de porter ce marcel publicitaire amorphe aux emmanchures surdimensionnés descendant au delà de la taille ne t’aime pas, fuis-le, laisse derrière toi ce haillon, ta propre peau cuivré est ton meilleur vêtement.


I, II, III, IIII, V

27/07/2011

Tous ne font pas comme ça

Je n’ai jamais voulu y aller de mon plan gré car je savais que j’allais trouver beaucoup de choses que je n’aime pas, le côté guindé de ce vieux haut lieu de la culture, les touristes, les mauvais fonctionnement dû à sa vieillesse mais bon, il fallait que je connaisse cet endroit,  j’ai donc préféré au lieu de seulement faire une visite des murs m’offrir un spectacle. Je savais que j’allais voir mal, que j’allais être mal assis sur un chaise et je supposais que j’allais mal entendre et que j’allais m’endormir, mais je ne savais pas que j’allais aussi cuire, me sentir oppressé par les bas plafonds et traverser la moitié du bâtiment pour aller aux toilettes. Fort heureusement, seulement ce que je savais s’est révélé vrai et ce que je supposais a été réfuté. En effet mon aversion pour l’opéra mozartien est partie en fumée lorsque je me suis aperçu qu’en dépit d’avoir faim, d’être mal assis, d’avoir trop chaud et de voir une mise en scène très classique, le temps avait disparu. Qui dois-je remercier les chanteurs dont la bonne chantée par Anne-Catherine Gillet a une voix qui pour mon oreille d’amateur  joue vraiment la comédie ? Le directeur de l’orchestre ? Le compositeur ? Je ne sais pas, c’est certainement à l’ensemble à qui je dois d’avoir ri quand il le fallait, d’avoir prêté une grande attention aux notes, d’avoir entendu de sonorités plaisantes, de m’avoir réconcilié avec Mozart et son Cosi fan tutte et d’avoir passé une belle soirée pour cette dernière séance d’opéra de la saison 2010-2011 au Palais Garnier.

08:57 Publié dans Opéra | Commentaires (3)