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06/09/2011

Absence de silence

Les ruelles sombres, les murs de pierre dont certains vieux de huit siècles, l’odeur mystérieuse de rose et au bout de la place un havre de silence. Le but était de passer une nuit dans le calme auquel s’est habitué cette ancienne capitale des comtes de Champagne. Ce calme devait s’agrémenter d’une pause détente, le rêve promettait bains à remous, piscine couverte, sauna et hammam, même au rabais, le décor y était. Mais les personnages ne jouaient pas leur jeu, les enfants qui m’étaient jusqu’à ce jour inconnus dans ce décor démolissaient l’ambiance, les groupes de filles venues maigrir ne le faisaient que par leur logorrhée criarde et le spécimens masculins n’était la que par contrainte pour faire plaisir à celle qu’un jour fut leur belle. J’aurais aimé que le peu de temps que nous y passâmes fût était réduit à la vue de ce blond dont l’anatomie exaltante se corona de la vue déguisée de son excitation. Le calme ne fut trouvé que dans l’absence de sensations que le silence de la nuit foudroyée par l’orage prochain engendrait.

11:57 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

05/09/2011

Lien du Lundi XXXVIII

J'aime bien son charme

08:16 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

02/09/2011

22 hommes et une balle

Ceci n’a aucune justification logique, c’est purement viscérale et il n’est pas possible de me faire changer d’avis : Je ne supporte pas le football. Je ne vois pas l’intérêt d’un sport où 20+2 personnes se battent pour avoir un ballon entre les jambes. On a beau m’expliquer que les passes, dribbles et autres mouvements peuvent être techniques et beaux, je ne vois qu’une agglomération de mâles en rut ayant perdu tout sens d’humilité et succombant à leurs plus bas instincts de pouvoir. Je suppose qu’être né dans une famille où personne n’aime le football a aidé à former cette aversion, puis les mauvaises expériences (dont un ballon en plaine figure) que sporadiquement je vivais en cours de sport n’ont pas aidé à nuancer mon avis, elles n’ont fait que l’empirer. Même si je n’aime pas qu’ils me parlent de leur passion les aficionados du foot m’énervent et me font pitié, ils ne vivent que pour boire du foot, manger du foot et rêver du foot, ils sont devenus sans se rendre compte de consommateurs de cette nouvelle religion qui est le foot-marché. Ainsi une de ses prêtresses m’a annoncé fièrement que son bébé de 4 mois était déjà prêt à jouer au foot car c’était « son » rêve (du gamin pas de la mère, bien entendu), je me suis empressé de lui conseiller de regarder Billy Elliot en espérant qu’elle comprenne que son enfant peut vouloir faire des choix différents. Je plains le pauvre bébé, avoir un père qui aime le foot c’est déjà pas bien mais avoir une mère fanatique doit vraiment être un supplice.

PS Je sais je ne peux pas craché sur tout le monde du foot, Adil Rami, Kevin Gameiro, Eden Hazard, Fredrik Ljungberg, Yoan Gourcuff … et autres joueurs à la plastique avantageuse –mais pas ce gamin portugais que tout le monde adore- méritent d’être regardés avec attention (surtout après le match)

01/09/2011

La rentrée

Pendant les 20 rentrées scolaires que j’ai vécu, je n’ai jamais appréhendé de me rendre à l’école, même pas cette fameuse première rentrée où l’on ne sait pas où l’on va, où l’on ne sais pas ce que l’école c’est, où l’on se sent abandonné par ses parents inhumains qui déposent leur rejetons sans leur dire de quoi il s’agit. J’ai toujours aimé aller en cours, je savais que j’allais apprendre de nouvelles choses, que chaque année qui passait me rapprochait plus de la fin et me faisait grandir. La veille de chaque la rentrée je dormais peu et je passais une partie  de la soirée à imaginer qui allait être dans ma classe et à supposer qui allait partir. Une fois au collège, les autorités avaient décidé de mélanger 3 classe sur 4 et laisser la dernière intacte, j’y été parachuté en raison de mes bonne notes, même si je n’étais plus en cours à côté des gens que je connaissais, elle a été une année d’études correcte. La rentrée au lycée a été un délice, la population avait complètement changé, les cancres et les mauvais élèves oubliés et remplacés par des élèves doués mais feignants, pas méchants du tout. Pendant ces années ma seule crainte était de me retrouver loin de mes deux meilleurs amis, pour l’un d’entre eux c’est arrivé à la fin de la seconde, nous avons été séparés à notre entrée en 1èS, moi dans la 1, lui dans la 2. Puis il y a eu cette première rentrée loin de la famille, seul, indépendant et intrépide j’affrontait à coup de stylo plume les heures de maths et de physique, je me défendais sans merci avec une craie aux heures des khôlles et surtout j’ai arrêté de compter le nombre de fois où je me suis extirpé de mon lit un samedi matin après une nuit de vendredi trop courte passée à aimer pour me plancher sur un examen de quatre heures. Les dernières d’entre elles ne m’ont pas marqué, peut-être les années précédentes j’avais vécu tout ce que je devais vivre. La nostalgie que j’aurais du vivre en effectuant ma dernière rentrée a laissé place à la hâte, j’avais envie de finir avec cette période, de passer à autre chose, d’oublier le rythme scolaire, les bancs des écoles et la parcimonie étudiante, je voulais finir de grandir.

13:53 Publié dans Anecdote, Confession | Commentaires (2)

31/08/2011

Vide

Il avait écrit « …comme si elle avait été prise… » Cette phrase soulignée par ma prof de français est resté dans ma mémoire, j’aurais tellement aimer l’écrire, c’était la plus belle parmi tous celles qui constituaient les nouvelles inventées à partir de cette photo. Ne pas l’avoir écrite était un échec, pour la première fois, j’ai réalisé qu’il y avait de gens qui écrivaient mieux que moi. L’exercice d’une lecture quotidienne d’un incompatible nombre de revues, magazines, prospectus, livres, manuels, journaux, blogs, dépêches, catalogues ou tout autre support contenant de lettres m’a montré à quel point je faisais mieux que certains et surtout à quel niveau je me sens capable d’arriver. Ecrire quelques lignes n’est pas une contrainte mais un exercice volontaire, assembler et enchaîner les mots les uns derrière les autres, essayer de changer de style tout en restant soi même, manier et étoffer lentement mais sûrement le vocabulaire, creuser et rechercher dans ma mémoire des indices de ma vie, tout y est pour quelque chose mais surtout pour combler le vide.

15:18 Publié dans Blog, Confession | Commentaires (0)