21/10/2011
Le peintre maudit de Wartburg
Au sens propre comme au figuré le mont de Venus était présent sur scène et les charmes de la déesse déterraient les plus bases instincts chez ceux sensibles à ses charmes, malgré leur comportement lascif, on aurait pu penser qu’ils se battaient en petite section pour un pot de peinture rouge. C’est dans une constante profondeur que cette soirée a été jouée, la musique ne devait à aucun moment égayer le spectateur mais lorsqu’elle devait le faire plonger dans les abimes, son inertie le lui empêchait. C’est peut être grâce à la qualité de la partition que malgré ce handicap certains moments de détresse étaient réussis. Curieusement mais sans être surprenant, quelques notes me transportaient dans ma mémoire ici et là. A force de fréquenter assidûment l’opéra j’ai remarqué quelques détails minimes qui m’auraient échappé encore il y a quelques temps comme ce choriste qui a commencé 2 fois en retard ses morceaux, qu’on lui coupe la tête…euh non ce n’est pas le bon opéra.
17:35 Publié dans Opéra | Commentaires (0)
20/10/2011
Hellénique
Je suppose que ce n’était pas drôle pour lui de manger tout seul après s’être battu pour comprendre une carte remplie de jeux de mots. Il avait peut être besoin de parler, ici il était libre de le faire, d’évoquer ses goûts sans problème, il essayait par la même voie d’éclaircir ses doutes sur ce milieu inconnu et ô combien divisé et subdivisé. Dans cette conversation approximativement anglophone, un blanc de sa part et de la mienne fut provoqué par le passage du serveur, malheureusement cassé par son « Vous désirez ? » Vous. Dans des rencontres sympathiques comme celle-là, on apprend que les clichés sur la vie homo ailleurs ne sont que partiellement vrais et qu’on regarde toujours la réalité en la comparant à celle qu’on connait, mais ce qui restera un mystère ce sont les origines des clichés que les autres ont de notre milieu.
15:09 Publié dans Anecdote | Commentaires (2)
19/10/2011
Alors on dense
La pop électro remixée, les radicaux OH ingurgités tout au long de la soirée, la chaleur ambiante contrastant avec la fraîcheur de l’extérieur, cette promiscuité qui aurait dû gêner dans tout autre endroit si bondé était souhaitée et désirée. Il ne s’agissait pas de se toucher délibérément, la proximité et les pas de danse inventés à une heure tardive obligent les participants de la fête à se sentir. A sentir l’absence de gêne lorsqu’on touche un être semblable en genre. A sentir l’absence de réaction de recul instinctif lorsqu’on est dans une autre situation plus commune. A sentir l’absence de regard réprobateur lorsque deux hommes s’embrassent passionnément. A se sentir différent car on aimerait bien être à la place de celui qui juste en face de soi. A se sentir différent car personne ne pense ni fait attention à soi.
08:33 Publié dans Anecdote, Confession | Commentaires (0)
17/10/2011
Lien du Lundi XLIV
Quand on ne parle que de la Nouvelle Zelande, parolons de l'Australie, c'est moins loin et d'un coup j'ai envie d'y aller.
08:11 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (2)
14/10/2011
Paroles
La sculpture qui m’a accueilli
L’appel que j’ai reçu
La porte secondaire que j’ai prise
Les marches que j’ai montées
Le couloir que j’ai traversé
Les pas que j’ai entendus
L’ascenseur que j’ai pris
L’escalier que j’ai monté
La porte que j’ai ouverte
Le sourire que j’ai provoqué
La porte que j’ai rouverte
L’escalier que j’ai descendu
La porte principale que j’ai ouverte
La sculpture qui m’a dit adieu
13:44 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)