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30/08/2011

Les colocs 5

Avec le temps que cet été nous donne, les épisodes de ce feuilleton sont sporadiques et même plus tout à fait corrélés ni à la température ni à la radiation solaire. Il est possible de rester sur sa faim pendant de jours et puis tout d’un coup apprécier dans la même journée : le matin la dégustation d’un jus de fruit dans une tenue habituelle mais de couleur saumon du Yosemite, puis en début d’après-midi un passage éclair avec une écuelle garnie de croquettes pour lequel il était nécessaire de déboutonner sa chemise à carreaux rouges et bleus et laisser le vent montrer la peau qu’elle protégeait et finalement en début de soirée, après avoir effleuré la taille de son coloc lui voler un baisé. En raison du succès de cette émission, une deuxième (saga de l’été ?) avec d’autres protagonistes tente de trouver sa place dans le PAF –Paysage Audiovisuel de ma Fenêtre-, au premier épisode, une main a recouvert une autre avant de voir disparaître les propriétaires, puis quelque jours plus tard, des caresse tendres ont poussé les protagonistes à se serrer l’un contre l’autre amoureusement pendant des longues minutes. Quel avenir la rentrée a prévu à ces séries ?

Anciens épisodes 1, 2, 3, 4

08:33 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

29/08/2011

Lien du Lundi XXXVII

Les gays adorent les chats ? Si c'est le cas, je veux un comme celui-ci

08:37 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (6)

26/08/2011

Biscience

Il y a quelques années une étude scientifique avait conclut que la bisexualité masculine n’existait pas, elle avait envoyé tout les bis de sexe masculin dans la casse homo refoulé par le poids de la société. Cette conclusion était vraie -car il ne s’agissait pas d’une quelconque conviction ou écriture divine- jusqu’à preuve du contraire. C’est arrivé. Cette nouvelle conclusion montre par la même occasion trois choses, d’un part, que les bis existent, puis que l’ancienne étude avait été mal faite et finalement que la science a pour but de se remettre en question éternellement.
J’ai l’impression que l’a première étude a souffert de la nouvelle méthode scientifique où le but des expériences n’est plus tester l’hypothèse de façon rigoureuse pour la valider ou la réfuter en la confrontant à des multiples résultats mais à celle qui monte des expériences minimales pour prouver, montrer, suggérer que la théorie est vraisemblable pour la publier en nommant l’hypothèse théorie et dans la pire des cas défendre cette dernière contre toutes les preuves qui la réfutent. Cette méthode a un intérêt –contestable- lorsqu’elle défend des théories dont les conséquences sont énormes, réchauffement climatique, pic oil… mais quelle utilité peut-on tirer en niant l’existence de la bisexualité ? La raison qui me paraît la plus plausible est que le scientifique voulait faire parler de lui, lorsque la popularité et crédibilité d’un chercheur se mesure par le nombre de sources de référencement, il est toujours utile de créer du bruit au tour de ses publications. En tout cas, la première étude a eu de conséquences graves car une partie de la population s’est sentie décrédité et jeté en pâture aux homonistes. Pour conclure, maintenant que la science a « prouvé » que les bis existent, la statistique va vouloir essayer de les comptabiliser, un nouveau round  homo vs. bi est prévu.

25/08/2011

Soyons open

Le choix de cette première fois avait été fait grâce à une comparaison exhaustive des services proposés par chacun des deux établissements, il était clair pour nous que nous avions opté pour celui qui n’était censé proposer que les services que nous voulions utiliser, notre naïveté nous a fait supposer que l’autre offre n’était pas présente. Dès notre arrivée, l’aire de convivialité comportait un élément supplémentaire, une douche qu’on pourrait qualifier de plus que publique, puis par mégarde nous avons découvert que l’espace spa (hammam, sauna, piscine) était au beau milieu d’une zone de détente à thème qui ne devait exister que dans l’autre exploitation. Nous ne pouvions rien faire à part faire abstraction de cette inattendue offre et profiter de ce que nous voulions. Se détendre exclusivement dans pareil endroit a été plus agaçant pour ceux pour qui la détente n’est que la conséquence ultime de leurs activités principales que pour nous qui profitions à demi-mot de leurs occupations solitaires ou des preuves sonores des jeux communs. Moins naïfs à notre sortie, maintenant en toute connaissance de cause, nous avons décidé de réitérer l’expérience ultérieurement.

11:24 Publié dans Anecdote, Gay | Commentaires (0)

24/08/2011

Images de la presse

Une fois n’est pas coutume, un des articles promus par la page d’accueil de Yahoo !  soulève quelques points intéressants sur la vision que le marketing et la presse veulent que les  femmes aient d’elles mêmes, ainsi elles ne vivraient que pour séduire [les hommes], avoir des orgasmes, acheter et se connaître soi-même grâce aux quiz psychologiques. Les conclusions ne m’étonnent même pas, elles décrivent sans problème le stéréotype de la lectrice de ces magazines. Je me suis donc mis à réfléchir sur l’image que le mensuel Têtu pourrait renvoyer de ses lecteurs, si le vieil adage « Dis-moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es » était vrai. En m’aidant de ce qui reste dans ma mémoire de la lecture de ce magazine depuis quelques années, j’ai eu tout d’abord l’impression d’être tombé sur un cliché : tous les gays aiment les beaux garçons imberbes, musclés et bronzés, ils s’intéressent à la mode, à la beauté, aux concepts novateurs en matière de culture et ils ont un grand potentiel économique. Décevant d’arriver à peu près au même portrait robot que celui des lectrices citées supra. Puis je me suis souvenu de ces articles qui malgré leur ton léger apportent de l’information sur la façon dont le homos vivent, agissent, s’identifient et se représentent. Le portrait a été nuancé une première fois. Lorsque j’ai rajouté à l’image du lecteur type les informations sur le monde LGBT et le VIH, je me suis dit que ce magazine était différent. Finalement pour avoir un portrait type du lecteur, il faudrait savoir à quelles parties du magazine ce dernier s’intéresse le plus, son portrait serait moins faux. Ce magazine essaie autant que possible de dépeindre une communauté diverse en jonglant avec le marketing, les articles vendeurs et ceux informatifs. Ce jeu apporte une visibilité non négligeable à la communauté, il est presque systématiquement en tête de gondole dans les points presse des gares et chaque troisième semaine du mois, il est possible de regarder le joli CoverBoy par tout en France, même dans des coins perdus où les jeunes se disent « je suis le seul gay du monde », pour eux il sera toujours plus simple d’acheter ce magazine tout public que tout autre titre gay destiné aux adultes.
Aujourd’hui est sorti le dernier numéro –que j’ai pas encore lu- de l’ancienne nouvelle version, selon les media spécialisé dans la média la nouvelle nouvelle version sera plus haut de gamme et plus semblable aux magazine masculins dédiés aux hétéros, on verra dans un mois, s’il ne me plait pas, j’écrirais peut-être ma première lettre au courrier des lecteur.

11:15 Publié dans Gay, Mes petits plaisirs | Commentaires (0)