Qu'on lui coupe la tête

Il faut être légèrement dérangé pour demander en guise de paiement pour une danse la tête de quelqu’un, non pas légèrement mais complètement. Si la danse avait été magnifique la justification aurait été plus simple mais non moins condamnable. En fait on aurait dû la donner pour la musique –surtout pour ce petit moment où le son du vent a rempli la fosse- et les voix, comme d’habitude en fait. Par ailleurs, une tête qui mériterait de tomber au sens figuré est celle du metteur en scène qui a oublié le sang, deux morts dont un par décapitation et aucune goute de sang, quelle vraisemblance !

Lien du Lundi XLII

Just Beautiful: Work of Art

Fly

Tout doit finir un jour ou un autre, après les 11 heures de vol surréaliste à l’allée, 12 heures me séparent de mon retour (plus quatre et demi si on compte le retard, ah bienvenu en France). Le fait d’être rentré directement au pont supérieur a changé la perspective, seulement les parois étaient plus courbés que d’habitude, je me suis cru dans un avion de grande taille normale. Mais une fois le déjeuner et la tchatche avec le beau hôte de l’air finis, mon aventure dans le pont inférieur m’a fait remarquer la vraie grande, grande taille de cet avion que je pourrais qualifier de bétaillère ultra silencieuse car c’est cela qu’il faut retenir de ce voyage, le silence à 10 000 mètre est vraiment appréciable. C'est la note de fin d’un beau voyage au pays du Soleil Levant.

Build

Presque tout à été reconstruit même lorsque le bâtiment a l’air vieux il peut s’agir d’une reconstruction moderne imitant l’architecture ancienne. Chaque quartier (ou ville devrais-je dire ?) s’articule autour d’une grande gare, des bâtiments plus moins hauts (de 6 à 50 étages) se repartissent par ci ou par là, les bureaux, les commerces, les habitations, les restaurants, les bars, les bains, les temples et les parcs se mêlent allègrement dans une beauté sans souci d’unicité, passer du calme à l’effervescence, de la modernité à la tradition est simple, il suffit de marcher quelque mètres.

Gay

Je savais que la scène n’était pas du tout en accord avec la démesure du reste de la ville, mais une vile ruelle avec quelques sex shops de 3 m², quelques bars pour les autochtones (5 par 5 autour du barman) et 3 ou 4 endroits occidentalisés font une de plus tristes scènes homos que je n’ai jamais vu. Pour comparer sans problème aux autres, il fallait se rendre dans un bain destiné à la clientèle joyeuse. Il ne faut pas s’étonner, il s’agit bien d’un bain comme les autres, ce qui change ce sont les installations destinées à la détente, les cabines individuelles sont absentes et remplacées par un dortoir avec des vrais lits superposés –même les draps et les couettes y sont- ou des grands lits pour 6 ou 8 personnes, les gens dorment, se reposent, parlent –beaucoup- ou bien baisent à la vue de tout le monde générant une BO majoritairement faite par des râles et des couinements de plaisir tout à fait endémiques.