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15/11/2011

Minuté

20h passées, je te questionne et tu me réponds par une tautologie. 20h15, on essaie de nous faire comprendre que notre entretien n’est pas du goût de tout le monde. 22h même le gâteau au chocolat ne nous a distraits. 22h30 tu dois partir, je ne te suis pas, j’échange des mots avec d’autres garçons mais je n’arrive pas à faire passer mes insinuations correctement. 23h15, un SMS se remerciement. 14h, je réponds. 18h, La musique me fait penser à toi mais je sais que cela ne sert à rien de te contacter. 17h30, tu m’appelles pour se revoir car le hasard ou destin on bien fait. 18h, on dîne maladroitement. 19h, on se promène dans les ruelles, le crépuscule nous accompagne. 20h, on prend le thé et on mange du chocolat. 20h30, on s’embrasse.

08:25 Publié dans Anecdote, Confession, Gay | Commentaires (2)

08/11/2011

Vacances sur la glace

Nous avions réussi à acheter des places pour un spectacle des « Vacances sur la glace »* à l’époque nous ne pouvions nous permettre que les places les moins chères. Dans cette enceinte parfois nommée la cathédrale du catch, nous étions placés au dernier étage dans le virage, de ce fait nous ne voyons pas la totalité de la piste de glace d’un seul coup d’œil. Après l’entracte nous avons eu la possibilité de changer de place, de ce fait, nous étions juste un peu plus près de la scène, nous voyons de plus près les patins à glaces, les paillettes des costumes flamboyants et l’effort que les patineurs et patineuses exerçaient pour nous émerveiller. Mais au risque de me répéter, je n’avais des yeux que pour les patineurs, certes les patineuses courraient et courraient vite pour danser et exécuter les chorégraphiés surtout dans ce très connu tableau où la dernière patineuse doit rejoindre l’extrémité d’une ligne de patineuses qui tourne à toute vitesse, mais les patineurs me captivaient, c’était la première (et unique pour le moment) fois où je les ai vu en vrai, pas à la télévision lors d’un championnat quelconque ou des JO d’hiver, ils étaient là devant moi, tout jeune et tout émoustillé. Aujourd’hui en regardant l’affiche de leur nouvel spectacle, je me demandais je suis sûr si je ressentirais la même chose

*Le nom traduit, je dois l’avouer, est moins glamoureux.

17:38 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

04/11/2011

Un seul mot

J’ai entendu le nom de cette animatrice et tout de suite une seule image a envahi ma tête, celle du co-présentateur, il était certainement le seul intérêt de l’émission de jeux qu’ils présentaient, une chose est sûre, c’est le seul souvenir qui a su traverser le temps, surtout une image qui me fait regretter l’absence à l’époque du zapping et des sites de partage de vidéo, je ne reverrai jamais, peut-être, ce générique où par miracle, pour une raison oubliée, il a ou on lui fait enlevé sa chemise. C’est certainement une des premières fois où le corps d’un homme m’émoustillait


MàJ : Une image de lui trouvée me fait penser qu'heureusement les goûts évoluent.

19:02 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

28/10/2011

Monter les marches

Presque tout en haut de la colline, nous avions eu pendant quelques été et hivers une vue imprenable sur la baie et la skyline de cette station balnéaire, j’admirais la lumière croissante due à la levée du soleil, je le voyais monter à son zénith et puis descendre lentement pour se noyer dans la mère derrière une petite colline, pendant sa descente nous entamions la nôtre pour nous rendre sur la côte dans le simple but de marcher et ne pas rester enfermés toute la journée, même si cette dernière était très agréable son corolaire, la montée finale, était redouté, je ne l’aimais pas, mais je devais le faire, je n’avais pas le choix. Au bout d’un certain nombre d’années, nous avons pu villégiaturer sur l’un des bâtiments que j’admirais auparavant, le dix-huitième étage nous accueillait avec sa vue directe sur la piscine et la mer qui la jouxtait. La montée tant haïe avait ainsi disparue, c’est peut être pour cela, en guise de commémoration, que de temps en temps, je décidais de monter à pied tous les étages que je pouvais, mon record, les trente étages de la tour.

08:34 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

27/10/2011

La guerre des sexes

Il existe une dénommée théorie des jeux expliquant certains aspect de l’économie, lorsqu’on suit de cours de cette matière, on se doit de passer par les exemples classiques : le dilemme du prisonnier, la poule mouillé, le jeu du débarquement et la guerre des sexes entre autres. Concernant ce dernier, j’ai toujours ri en me disant qu’il n’y a que dans une société hétéronormée qu’on aurait pris un exemple aussi caricatural. En effet dans ce jeu, un jeune couple doit déterminer où sortir soit un match de boxe soit un ballet sachant que lui adore la boxe et elle la déteste et pour le ballet, c’est exactement le contraire et surtout qu’ils préfèrent passer la soirée ensemble. En simplifiant, la meilleure solution à ce jeux, si ma mémoire ne me trompe pas, est que l’une de deux personnes cède aux caprices de l’autre pour aller au spectacle qu’elle déteste mais passer la soirée ensemble*. Habituellement, la caricature de la femme enchantée par le spectacle de ballet et son mari hétéro-bof  se faisant chier et rêvant du match de foot/boxe/rugby/fausses lesbiennes dans la boue me fait fortement sourire lorsque je me rends à l’opéra ou au ballet. Jusqu’à ce que j'en sois complice. Par amitié, j’ai dû me débrouiller et acheter deux magnifiques places -même pour moi j’ai jamais eu de si belles- pour un ballet, un ami pourra ainsi emmener sa copine au ballet « en espérant qu’elle aimera car je vais me faire chier –ca dure 2h45 ! –oh merde !- il y a au moins deux entractes –ouf je suis un peu sauvé » comme quoi, par amour on peut faire beaucoup de sacrifices.


* J’ai toujours pensé que pour rendre réaliste le jeu il faudrait rajouter une hypothèse aux conditions du jeu : l’amour, cela serait peut être un peu difficile à modéliser.

11:15 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)