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26/09/2012

Alberto VIII

Mes visites ses sont raréfiées, je n'ai plus l'occasion d'y aller si souvent. Ce n'est pourtant pas l'envie qui me manque mais le temps à tuer qui m'y emmenait à chaque fois. Je sais que son sourire, son baiser d’accueil et d'adieu seront toujours là, mais même en sachant qu'il m'adressera un « mon choux » habituel, je ne me presse plus. Quand il m'arrive d'y retourner, je vois et j'apprécie ce corps qui se sculpte doucement le rendant de plus en plus beau, je découvre d'infimes détails qui m'échappaient auparavant, parmi eux, je discerne une absence, d’étincelle, il me semblerais qu'il ne s'agit que d'une belle décoration, ce que j'ai toujours su mais pas nécessairement accepté.

Autres épisodes I, II, III, IIII, V, VI, VII

24/09/2012

Lien du Lundi LXX

Le message importe peu

18:48 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

20/09/2012

Manger

Petite orange, voire très petite orange, c'est comme ça qu'on a connu ce plat typiquement sicilien d'une simplicité paysanne mais d'une efficacité redoutable. Boule ou boulette de riz traditionnellement mélangée à la sauce tomate, viande et petit pois -mais toute variante est aussi acceptée- puis pannée et fritte, facile à manger partout et à toute heure. Moules, palourdes et poulpes sont cuisinés simplement pour apprécier ou découvrir leur goût original. Les pâtes sont de rigueur, Italie oblige, cuites al dente, accompagnées par des tomates gorgées de jus et de sucre ou mieux encore par l'or vert de cette région : la pistache. D'ailleurs cette dernière denrée est utilisée dès que possible en sauce, dans le fromage, les desserts et surtout des glaces où il est impossible de de choisir le meilleur parfum entre il pistacio et il limone siciliano.

23:30 Publié dans Voyage | Commentaires (0)

18/09/2012

Voir

Tout le monde lui est passé dessus, personne a oublié de laisser une trace. Il suffit de demander puis chercher et trouver pour admirer les beautés laissées par les occupants. Tout commence derrière un tas de pierres érodées par le temps, le pluie et le vent, les formes classiques se devinent et donnent envie de jouer avec ce puzzle géant, certains l'ont fait pour récréer une splendeur morcelée de ce que la Grèce a pu laisser ici. Mais la chance est encore plus présente, une reconversion opportune a permis de protéger et sauver, malgré quelques légères modifications, un temple d'époque. Puis c'est au tour des Romains de laisser leur empreinte morcelée dans les différents théâtres et dans les grandioses mosaïques de la maison de campagne d'un grand personnage de cette province, motifs géométriques, scènes de la vie quotidienne, mythes ou gigantomachies éblouissantes, tout y est représenté. Ensuite les arabo-normands sont arrivés et avec eux les dorures, les motifs répétitifs, les personnages plats et la beauté dorée des mosaïques. Le temps pourrait faire un saut, car les fastes du baroque font oublier la platitude d'un moyen âge fade. Les balcons ventrus, les moulures sur-décorées, les façades au milliers de détails, cette profusion enchante et enivre. Enfin, le tour de la ville maudite arrive, seulement sa place fait l'unanimité mais tout y est beau, la noirceur naturelle de ses murs la rend unique, attractive et pétillante. Que seraient toutes ces belles constructions si les paysages naturels oscillant entre vallées, montagnes, volcans et plages ne les encadraient pour le rendre plus majestueux ?

16:16 Publié dans Voyage | Commentaires (0)

14/09/2012

Bavière à moi

Vert turquoise laiteux, fraîche et rapide, calme et enivrante, l'eau de cette rivière appel à la baignade, c'est le chant d'un jeune nyxe du fond de la rivière le responsable. Les arbres bourgeonnants du début du printemps ceinturent le lit du fleuve, en s'élargissant, les parcs pour flâneurs apparaissent, on oublie que la ville est juste là, à quelque mètres. Elle est typique, ancienne, baroque, classique et moderne. Les cicatrices de la grande guerre sont visibles et cautérisées par le béton laid mais fonctionnel mettant en valeur les pépites anciennes. Les traditions se présentent plus souvent que ce qu'on attend, manger avec les mains ce Weisswurts à la moutarde douce, boire une petite Weissbier ou manger un grand Bretzel, le tout voyant passer ces jeunes et magnifiques blonds parés de chemise aux carreaux colorés et pantacourts en cuir. Les longues promenades mènent à des découvertes de tous genres, trésors artistiques exposés dans des musées de premier rang, plats typiques caressant les papilles mélangeant allègrement viande, fromage, panure, pommes de terre, concombre et crème-fraîche, ou bien tous ces beaux autochtones qui croisent, tiennent le regard et sourient. Plus loin, les faste des palais construits par les dirigeants de ces terres éblouit et invite à revenir, les promenades seront élargies et nous mèneront certainement découvrir la folie des châteaux de contes de fées.

15:51 Publié dans Voyage | Commentaires (0)