Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/02/2012

Descriptif

Le ciel et l'étendue d'eau sont laiteux, on devine au loin une rive ballonnée verdoyante surplombée par un ouvrage d'art. L'eau turquoise de la piscine est refroidie par le reflet du ciel, le poteau à l'extrémité de cette dernière a une ombre mouillé, peut-être par des plongeons successifs. Un corps d'homme élancé maîtrisant le gainage entre élégamment dans l'eau, ses bras, sa tête et ses épaules ne sont plus visibles, ses fesse bombées et couvertes par un maillot de bain noir accentuent le creux des reins. Au fond, sur le bord de la piscine, peu avant le lac, un deuxième homme observe nonchalamment le plongeon, sa position de repos étudiée met en valeur chacun des muscles visibles sur un corps seulement couvert d'un slip de bain bleu, pectoraux, abdominaux, deltoïdes, biceps sont un bel spectacle décoré avec la lumière réfléchie des gouttelettes produites par l’immersion de son pair. Au premier plan, assis sur le bord, un bel étalon brun à la peau blanche légèrement bronzée observe le spectateur, la tension des muscles de ses cuisses montre que ses jambes battent l'eau asymétriquement, son expression neutre et séductrice complémente un corps précieux perlé d'eau.

08:35 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

07/02/2012

Bleu noir

Les murs, le sol, les fauteuils tout est noir dans cet endroit sous terrain. Le temps passe lentement, trop lentement, j'ai l'impression d'aller chercher continuellement de quoi grignoter pour le faire avancer. Même les hommes qui passent et repassent ne constituent pas un vrai spectacle, il ont beau être sportifs, dans cette ambiance morte, ils ne sont pas charmants.
Le bleu de son T-shirt égaie le décor instantanément, je n'ai remarqué que les proportions de son corps, car dans cette pénombre bruyante, il n'était pas possible de s'intéresser au détails. Il m'a tourné continuellement le dos, je voyais seulement ses épaules, sa taille, ses bras, ses fesses et ses jambes. Avant que je sois déçu de ne pas pouvoir accomplir ce que mon imagination aurait pu rêver, je l'ai vu lui parler, puis, s'en approcher, le caresser, timidement, l'embrasser rapidement et je me suis dit pour une fois j'aurais pu avoir toutes mes chances.

08:16 Publié dans Confession | Commentaires (0)

06/02/2012

Lien du Lundi LX

Fierté, tendresse, doute

08:13 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

03/02/2012

Livreurs

Le métier de livreur n'est pas parmi les plus simples au monde. Conduire, trouver une adresse, déplacer des colis souvent lourds et peu manœuvrables et surtout porter des pantalons sans ceinture  de façon à ce qu'une fois accroupi le spectacle du sillon interfessier non entretenu soit systématique font partie des tâches de leur quotidien. Lorsqu'on arrive chez un client, il peut apercevoir quelques détails le mettant mal à l'aise, une collection de livres photographiant des beaux hommes légèrement vêtus, une revue au titre buté et non-équivoque voire une photo montrant tendrement ses clients. Dans ces cas, sa peur irrationnelle le contraint à serrer le dents, remonter le plus possible son pantalon et travailler le plus vite possible. Ce qu'il ne veut pas savoir c'est qu'il est hors de tout danger tant que son attitude et son physique ne ressemblent pas à ceux de Paolo Andino jouant Naldo [ndlr il s'agit d'un personnage du Big Gay Sketch Show, déménageur latino déplaçant des objets de façon sexuellement explicite sans s'en apercevoir, ce qui excite sa clientèle gay masculine]

21:30 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

02/02/2012

Une idée française de musique russe

Je n'aurais jamais cru qu'un jour je serais à l'aise dans un baignoire, à l'aise c'est un grand mot, disons que je pouvais profiter d'un spectacle comme si j'étais chez moi, sans chaussures, les pieds sur une chaise ou sur une autre, sur le canapé, assis en tailleur, les jambes de côté de l'autre. Un double voire un triple spectacle se déroulait sous mes yeux, d'un part un miroir dont l'usage date de l'ancienne époque où l'on venait pour être vu me renvoyait une fabuleuse image des spectateurs captivés par la scène. En suite, le spectacle de l'orchestre accompagné des habitudes et tics des musiciens -qui éventuellement pourraient être étudiés sans souci depuis ce canapé-. Finalement, l'objet de ma venue : l’œuvre représentée ce soir là. Cette plantation russe de cerisiers me rappellera toujours la blancheur spectrale d'un intérieur minimaliste bourgeois que j'ai vu il y a des années au théâtre. Ici, j'ai été surpris par la musique des souvenir, des notes entendues chez Lulu et même chez Moussorgsky, des chants représentant bien l'image qu'on a de la Russie mais surtout j'ai aimé ce contraste entre une soirée qui se voulait joviale et le désespoir ambiant dû à la chute imminente. Cerise sur la Volga, le compositeur qui pour une fois été vivant a pu se faire applaudir lorsqu'il est monté sur la scène.

23:30 Publié dans Opéra | Commentaires (0)